La compagnie Via Verde a été créée en 2012 en Moselle, autour du projet artistique de Pascale Toniazzo. Elle bénéficie de locaux mis à disposition par la Ville de Thionville. Ses créations mêlent différentes disciplines pour écrire un théâtre visuel et sans paroles. Elle s’adresse à tous les publics et propose différents ateliers de pratiques artistiques.
La compagnie Via Verde se situe aux frontières.
Aux 3 frontières géographiques avec la Belgique, le Luxembourg, et l’Allemagne.
Là où les migrations ont mélangé les cultures et marqué nos identités.
Aux frontières de langages que nous croisons: marionnettes, objets et matières animées, mouvements, arts plastiques, dialogues sonores et visuels, selon les projets de création.
“Tout élan de mon esprit commence dans mon sang” R. M. Rilke “Le Testament » 1921
La compagnie parle une langue visuelle sans mots, là où il n’y a pas de frontière.
Où chacun peut rêver librement, imaginer selon son âge, sa culture, son vécu. Un langage issu d’improvisations et de recherches qui prennent corps dans des spectacles écrits “au plateau”.
De petites et grandes formes qui impliquent des disciplines du mouvement (danse, marionnette) et des disciplines mises en mouvement (arts plastiques, scénographies). Avec la liberté d’utiliser des formes plastiques allant de la marionnette figurative à la manipulation de matières brutes, selon ce qui apporte plus de sens au propos. Nous aimons qualifier notre travail d’indiscipliné : il ne s’agit pas de chercher des côtes à côtes, mais des alchimies, des porosités entre les langages. Pour nourrir une réception sensible et donner du sens. Cultiver des projets investis dans la forme et le propos. Créer des expériences sensibles communes, des bouleversements qui interrogent, autour de thématiques qui agitent notre temps, et/ou de questionnements universels.
Les artistes de la compagnie s’engagent aussi dans différentes actions, ateliers et formations à destination de structures scolaires, spécialisées, ou socio-culturelles.
Nous intervenons à l’IRTS (Institut Régional du Travail Social) dans l’axe des médiations culturelles, auprès des étudiants moniteurs/ éducateurs spécialisés, et éducateurs jeunes enfants.
« Les enfants sont fous, ce sont des fous authentiques, c’est la fraîcheur à venir, le renouvellement complet de la sensibilité et de l’intelligence » Marguerite Duras
Nous sommes particulièrement engagés dans tout mode de dialogue avec les plus jeunes, à travers les ateliers de pratique que nous menons, mais aussi durant nos temps de recherche et répétitions.
Le regard des enfants nous bouscule, nous décale, nous extirpe parfois de pistes trop cérébrales, nous permet de grandir. Un garde fou des impasses conceptuelles que nous voulons continuer à associer à notre travail.
Nous intervenons régulièrement dans les écoles, de la maternelle au cycle 3. Le projet “L’Enfant perdu” / Partie 1 s’est déroulé dans le cadre d’une résidence longue in situ à l’EREA de Briey (Etablissement Régional d’ Enseignement Adapté) entre 2014 et 2016. Les techniques utilisées en ateliers sont elles aussi joyeusement mélangées: construction, manipulation, danse, théâtre d’ombres, arts plastiques, philosophie et arts, musique, explorations vocales…
Via Verde se compose à géométrie variable selon les projets, et implique différents artistes et techniciens avec lesquels les liens perdurent et peuvent donner lieu à d’autres collaborations au fil du temps. Parmi eux : Emeline Thierion, Marc Bernay, Isabelle Buzac, Fabien Di Liberatore, Stéphane Robles, Olivier Irthum, Martin Rumeau, Louise Nauthonnier, Amélie Patard, Aurore Giaccio, Delphine Bardot, Giovanni Zazzera, Alexandre Lipaux, Victor Launay, Sara Olmo, Valentin Monin, Pascale Blaison, Marion Even, Sébastien Puech, Saïf Al-Kayyat, Gérald Delique, Piera Jovic, Joanie Rancier, Carolina Fonseca, Lucile Guin, Louis-Michel Marion, Violaine Gestalder …et tous ceux qui vont encore croiser nos routes!